Anorexie

Très cérébral(e), l’anorexique réduit drastiquement son existence à une maîtrise intellectuelle pour mettre à distance ses émotions et sa vie affective.
Autre phénomène en rapport avec l’anorexie : l’obsession de minceur de la société. «Beaucoup de jeunes femmes se trouvent en décalage par rapport à l’idéal véhiculé par les mannequins et la mode. Elles ont l’impression d’être anormales ou pas assez belles ou désirables. Cela les conduit à manger de moins en moins, à y trouver goût et à devenir anorexiques.»
Les anorexiques recherchent rarement de l’aide, voire la repoussent, pensant savoir ce qui est le mieux pour elles. Le déni de la maladie conduit souvent à l’hospitalisation car le pronostic vital est engagé.
L’adolescent(e) est alors coupé(e) de sa famille et doit même parfois être isolé(e) en chambre. Cette séparation excède rarement deux mois. Parallèlement, une psychothérapie est menée selon diverses méthodes (psychothérapie de soutien, psychanalyse, psychodrame analytique, thérapies comportementales).
Ces thérapies sont souvent associées à une action auprès des parents, de façon à les déculpabiliser et à les faire réfléchir sur le fonctionnement familial.

Dans mon expérience personnelle et à condition que le pronostic vital ne soit menacé ,je crains une régression en cas d’hospitalisation et ou des mauvaises rencontres. Aussi pour de patients dont la santé physique est relativement bonne, j’ai enregistré d’excellents résultats en utilisant une thérapie par l’hypnose.